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CINÉMA “Un Château en Italie” n'a pas déplacé les foules

Projeté simultanément dans 25 cinémas du pays, et suivi d'une rencontre avec sa réalisatrice, depuis Paris, Un Château en Italie n'a pas attiré beaucoup de cinéphiles jeudi soir.

Jeudi soir, peu de spectateurs ont décidé d'assister à l'avant-première du dernier film de Valeria Bruni-Tedeschi, Un château en Italie. Dommage, car l'expérience de l'interactivité avec certains protagonistes du film, dont la réalisatrice elle-même, a été répétée, comme elle avait été menée avec le film Ne m'oublie pas. Projeté simultanément dans 25 salles obscures du pays, le film était suivi d'une séance de questions des spectateurs, invités à twitter pour s'exprimer sur le film. Malheureusement, l'animateur de la soirée, depuis la salle MK2 Bibliothèque à Paris, a quelque peu accaparé le micro et négligé les questions venant des salles extérieures.


Cela étant, le film, le troisième de la jeune réalisatrice, offre un univers très empreint de la personnalité de Valeria Bruni-Tedeschi.


Histoire drôle et grave

Un univers qui lui ressemble comme un portrait fidèle qui reflète son modèle, tout en le modifiant. Chargé d'intimité profonde, Un château en Italie se lit comme une biographie familiale - la maman de l'artiste joue son propre rôle -, développant une large palette de sentiments et de thèmes mêlés : la maladie du frère, les problèmes d'argent, le désir d'être mère... Rien n'est caché mais tout est passé au tamis du rendu cinématographique. L'histoire est donc à la fois réelle et fictive, drôle et grave.


Sortie nationale le 30 octobre.


Marie Salerno (CLP)


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