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Le Festival Pitchfork en 4 questions


Disclosure / © DR


Qui ? Fondé en 1996 par Ryan Schreiber, un étudiant du Michigan passionné de rock, le site Internet Pitchfork est devenu une référence du bon goût pour tout amateur d'indie pop racée. Son aura déborde aujourd'hui sur la musique électronique ou le rap, et son pouvoir de prescription a atteint un niveau mondial. Il revendique plus de 1,5 million de visiteurs en Europe, dont 500 000 en France. De nombreux artistes ayant émergé depuis quelques années lui doivent beaucoup : Arcade Fire, Sufjan Stevens ou Broken Social Scene.


Quoi ? En 2006, le site lance un festival, dans sa ville natale de Chicago. En 2011, il s'installe à Paris. Deuxième pays européen derrière l'Angleterre pour le nombre de lecteurs, la France est moins saturée en termes de concerts. Pitchfork remet le couvert, après deux éditions couronnées de succès, qu'il s'agisse du remplissage (20 000 billets vendus en 2012) ou de la programmation (Bon Iver, Aphex Twin, Animal Collective...).


Pourquoi ? On y vient de partout pour le casting quatre étoiles, mêlant les incontournables du moment et les découvertes prometteuses. Parmi les grands noms à l'affiche cette année, les bêtes de scène Hot Chip, les spectaculaires The Knife, un hommage aux anciens avec Yo la Tengo, ou les pétroleuses rock de Warpaint. Avec, en point d'orgue, les frissons attendus pendant les shows de Disclosure, redoutables petits génies du dancefloor, et de Darkside, nouveau projet du dandy noir de l'électro, Nicolas Jaar.


Quand ? Une semaine avant le Festival des Inrockuptibles. Un positionnement agressif du colosse Pitchfork, au budget bien plus important que son cousin français. Une façon virile de se faire connaître. Mais pour le public, finalement seul juge, une offre globale de concerts fantastique, ramassée sur deux semaines. Profitez-en !


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