Le chanteur canadien a récidivé. Après la Colombie et le Brésil, il est à nouveau accusé d'avoir dégradé la façade de son hôtel en Australie. Cette fois, le maire de la municipalité le somme de 'venir nettoyer' ses graffitis.
Pendant sa tournée, Justin Bieber ne marque pas ses pays hôtes seulement grâce à un impérissable souvenir musical, il s'efforce également de laisser derrière lui une trace indélibile sur les murs, au moyen de bombes de peinture. Une sale habitude que déplore le maire de Gold Coast, ville de l'est de l'Australie où était situé son hôtel. Tom Tate le somme de 'venir nettoyer' ses graffitis, estimant que le jeune chanteur de 19 ans a été 'vraiment très bête' d'oser faire une chose pareille. Pour lui faire la leçon jusqu'au bout, l'édile lui a fait transmettre tout le matériel nécessaire pour rattraper ses dégâts. 'Si une personne normale faisait ça, il se prendrait 80 à 100 heures de travaux d'intérêt général', a-t-il ajouté à la chaîne de télévision Nine Network.
Le style bieberien bien identifiable sur cette fresque murale. Crédit: AP Crédits photo : Dan Peled/AP
Crise adolescente
Alors qu'il avait écrit des messages de mécontentement destinés aux paparazzis sur son hôtel de Rio de Janeiro ('Respectez la vie privée'), il s'est lancé cette fois dans l'esquisse de figures plus artistiques. Après son concert à Brisbane mercredi dernier, le Canadien a dessiné des personnages semblables aux fantômes du jeu vidéo Pacman. A Rio, Justin Bieber a échappé de justesse à la justice brésilienne. En Australie, cela n'ira pas aussi loin, mais ces nouvelles frasques viennent s'ajouter à une désormais longue liste de scandales. Consommateur de marijuana, fou du volant au volant, ou violent envers des paparazzis, Bieber semble vivre une période de crise. Depuis sa fulgurante ascension depuis 2008 et les 3,9 millions d'exemplaires du single Baby, le succès lui monterait-il à la tête?