Un programme en noir et blanc ce samedi avec les deux volets de Heimat. Un film sur l'histoire allemande, mais surtout une aventure cinématographique signée Edgar Reitz, dont l'ambition est de raconter un siècle d'Allemagne. En Allemagne, on a pu parler de 'folie Heimat' tant les précédents épisodes ont passionné les Allemands.

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Synopsis Heimat
1842-1844, L'histoire de la famille Simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c'est une histoire de courage et de foi en l'avenir.
Des dizaines de milliers d'Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l'arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. ' Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout'. Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu'il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d'Amazonie. Il rêve d'un monde meilleur, d'aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d'émigrer.
Le retour de son frère Gustav du service militaire dans l'armée prussienne déclenche une série d'évènements qui met à rude épreuve l'amour de Jakob et bouleverse son existence.
HEIMAT 1.CHRONIQUE D'UN REVE - Bande Annonce © Cinémas UGC
Autre sortie, encore en noir et blanc, Nos héros sont morts ce soir de David Perrault. Plongée dans le monde du catch sous forme d'hommage au cinéma de cette époque, où l'on pouvait dire des comédiens qu'ils avaient des gueules. Au-delà, une réflexion sur la société du spectacle, les faux-semblants et le paraître.
Synopsis
France, début des années 60. Simon, catcheur, porte le masque blanc, sur le ring il est 'Le Spectre'. Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d'être son adversaire au masque noir : 'L'Équarrisseur de Belleville'.
Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter : pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu'on applaudit. Simon suggère alors à son ami d'échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu-là impunément...